Qu'elle touche la femme ou l'homme, l'alopécie survient généralement de manière progressive et chronique, le cheveu devenant plus fin, plus clair, prenant un aspect duveteux avant de chuter par plaques localisées ou de manière diffuse.

Son impact au niveau psychologique est important, provoquant souvent stress et perte d'estime de soi.

 

Un examen médical et des explorations

 

Un interrogatoire et un examen médical sont nécessaires pour orienter au mieux la prise en charge. Cet examen pourra idéalement être complété par un bilan biologique hormonal et nutritionnel.

 

Quelles sont les causes ?

 

De nombreuses étiologies peuvent entraîner une perte de cheveux, parmi les plus fréquentes, on peut évoquer l'alopécie androgénique, le plus souvent d'origine héréditaire, certains traitements médicamenteux, des carences vitaminiques, des infections virales bactériennes ou mycosiques, certaines maladies immunitaires.

 

On estime que près de 20% des femmes sont touchées par l'alopécie androgénique et il semble que ce nombre soit en augmentation depuis plusieurs années. Ce type d'alopécie est la conséquence d'une sensibilité individuelle aux hormones mâles sécrétées physiologiquement chez la femme par les glandes surrénales et les ovaires, avec pour effets une accélération du cycle de croissance capillaire avec un épuisement précoce du capital de renouvellement des follicules pileux. Les cheveux tombent plus vite. En parallèle, les androgènes sont à l'origine d'une sécrétion accumulée de sébum, avec pour effets un épaississement progressif du cuir chevelu et une moins bonne irrigation et un moins bon renouvellement des racines capillaires.

Le phénomène d'alopécie androgénique s'observe à différentes phases de la vie d'une femme, puberté, grossesse, pré-ménopause, ménopause.

 

Certains facteurs comme le tabac ou le stress peuvent aggraver l'alopécie.